Jour 3: Ferme de prodution de bulbes Apeldoorn (2e visite)

       À la suite de notre visite de la compagnie de M. Théo V. Velzen, nous avons visité la ferme de bulbes Apeldoorn. Ils sont producteurs depuis 4 générations. La ferme possède plusieurs entrepôts, une serre et plus de 100 hectares de bulbes. Ils produisent plus de 5 espèces de fleurs dont la fameuse tulipe emblème de la Hollande. En Hollande il y a plus ou moins 2000 producteurs de bulbes qui se partagent une superficie approximative de 10 000 hectares. Nous avons eu la chance de visiter ces installations dont la serre, la salle d’entreposage, la salle de trie, le système de nettoyage, les bureaux et les équipements typiques à la production de bulbes. La main-d’œuvre se compose de 6 employés en saison morte et d’une quarantaine supplémentaire en saison haute. Une partie de leur production de bulbes est assurée par des entreprises françaises ce qui permet de décaler leur saison de culture.

Ici ils ont les mêmes problèmes qu’au Québec en matière d’environnement et de main- d’œuvre. Les hollandais ne veulant pas travailler aux champs, ils font donc venir des polonais, comme nous avec les travailleurs sud-américains. La fertilité des champs, le fer dans l’eau, la richesse en phosphore nuisent aux producteurs. Les sols sont pauvres en matière organique parce qu’ils sont soumis à une rotation intensive de bulbes et que pour cette production on ne peut laisser de résidus aux champs. Il pourrait contrer ce problème en ajoutant un fumier solide et en l’incorporant. Par contre, toutes les entreprises de productions animales utilisent un système de gestion liquide des fumiers qui ont comme caractéristique d’être riche en phosphore. En Hollande, les producteurs sont aussi soumis à une gestion des épandages et d’apport en phosphore et ils doivent payer une taxe sur les excédants de phosphore dans le sol.